Vous n’avez pas pu passer à côté du phénomène. Les réseaux sociaux sont actuelement bombardé par des artistes qui s’amusent à faire un son avec une ia.
On voit en effet fleurir pléthore de morceaux, remixs et autres covers, chantés par nos artistes préférés, alors que ceux-ci n’ont jamais participé à la création de ces morceaux.
Il s’agit en fait de remixes inédits créés grâce à une méthode assez simple.
Elle consiste à d’abord isoler la voix d’un titre (avec des outils en ligne comme Lalal.ai). Cette acapella est ensuite envoyée dans un autre outil d’intelligence artificielle, qui se chargera quant à lui de remplacer la voix originale par celle de notre choix. (Par exemple avec le site Musicfy, qui propose un essai gratuit)
Il suffira ensuite de replacer cette nouvelle acapella sur l’instrumentale de notre choix (ou directement sur l’originale) pour obtenir un nouveau morceau inédit, chanté par l’artiste de notre choix.
C’est assez amusant et on voit ainsi fleurir des titres parfois très bons, parfois très drôles et parfois médiocres.
Voici un exemple qui m’a beaucoup plus, avec Franck Sinatra qui reprend le hit du rappeur Coolio « Gangsta Paradise » :
Plutôt bluffant, non ?
Mais dans cet article, au-delà de l’exercice un peu amusant, j’aimerais approfondir un peu le sujet en parlant du monde de possibilités que ces nouveaux outils vont bientôt ouvrir. Car faire un son avec une ia ne se limite pas, et heureusement, a diffuser un remix sur les réseaux.
En effet, si jusqu’à présent l’un des principaux problèmes rencontrés par un beatmaker, c’était de trouver un artiste qui pose sur ses productions, ce problème ne sera bientôt qu’un lointain souvenir.
Une révolution est en cours
Il est d’ores et déjà possible pour un beatmaker de créer un artiste virtuel de toutes pièces pour poser sur ses productions.
Il lui suffira pour cela de synthétiser une voix (soit la sienne directement, soit celle d’un rappeur/chanteur, pourquoi pas trouvée sur Fiverr par exemple). Il aura ensuite toutes les libertés d’écrire des textes et des toplines et de faire poser cet artiste virtuel sur ses productions, s’émancipant ainsi du besoin de trouver en permanence des artistes pour concrétiser des morceaux.
À l’aide d’autres outils, tels que MidJourney, il est d’ores et déjà possible de créer autant de visuels que nécessaires pour donner un visage à cette création artificielle, et même toutes sortes d’images qui pourraient servir à alimenter un réseau social dédié entièrement à promouvoir cet artiste virtuel.
Alors certes, c’est beaucoup de travail.
Mais je pense qu’on va voir fleurir ce genre de propositions de plus en plus. Déjà parce que c’est relativement kiffant d’avoir un contrôle total sur ce qu’on produit, mais aussi parce que finalement, même d’un point de vue purement business, c’est intéressant (… pas de partage de SACEM avec les IA prévu à ce jour. lol)
Je vous encourage à tenter ce genre d’exercice.
Il vous obligera a repousser les limites de votre créativité, à sortir de votre zone de confort.
Vous êtes peut-être à ce jour un peu réfractaire à l’idée d’utiliser l’intelligence artificielle dans votre processus créatif, mais ces outils ouvrent littéralement des possibilités infinies.
Le train du progrès ne s’arrêtera pas, même si vous refusez de monter dedans. Et je pense que la bonne approche c’est toujours de voir ce qu’on peut gagner à utiliser ces outils, plutôt qu’à les rejeter sans chercher à savoir.
Chaque bouleversement technologique provoque ce genre de réaction.
Il existe encore, sur cette planète, des personnes qui ont refusé d’apprendre à utiliser internet, un ordinateur ou un smartphone.
Chacun en pensera ce qu’il veut, mais personnellement, je ne vois pas vraiment de raison d’agir de la sorte.
J’attends vos avis en commentaires sous cet article et si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le booster en votant en haut de cette page.
Ça aide !
N’hésitez pas à jeter un coup d’oeil à mes autres articles qui parlent d’inspiration.
Pour progresser rapidement, je te propose