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De l’égo démesuré au perfectionnisme utopique

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Salut à tous !

Comme il m’arrive souvent d’être contacté par des beatmakers pour écouter leurs prods, je dois souvent faire face à un trait de caractère que beaucoup portent à savoir : L’orgueil mal placé.

Il est parfois TRES compliqué pour moi d’émettre la moindre critique sur un morceau qu’on m’a pourtant envoyé dans ce but. Certains ont en effet énormément de mal à s’entendre dire ce qui pourrait être amélioré dans leur création.

Au fond, ces derniers m’envoient leur musique dans le but unique de se le faire validé totalement.

C’est quelques choses que je comprend parfaitement. On passe parfois plusieurs heures à travailler nos projets, et c’est normal de ressentir de la frustration lorsqu’on nous fait remarqué qu’un détail aurait pu être un peu plus travaillé.

Je pense qu’il est nécessaire pour un artiste de parvenir à un certain détachement par rapport à l’opinion que les autres peuvent se faire de sa musique. Aussi pertinente soit elle.

Cela me rappel un dicton que j’apprécie particulièrement : « Même dieu n’est pas parvenu à faire l’unanimité ».

Lorsqu’on crée une œuvre artistique, quel quel soit, il faut être prêt à l’idée que cette dernière ne mette pas tout le monde d’accord. Il faut l’accepter et vivre avec.

L’art n’est que subjectivité et je pense vraiment que la chose la plus importante, c’est déjà de parvenir à un résultat qu’on apprécie personnellement.

Aucune œuvre d’art n’est parfaite. Et puis d’ailleurs, qu’est ce que la perfection ? Il m’arrive souvent de discuter de ça avec des collègues. Bon nombre de fois ce sont justement les imperfections d’une œuvre qui lui confère son coté génial.

Je peux vous citer facilement une dizaine de prod qui contiennent des choix artistiques qui auraient été critiqué lors d’une écoute de prod, et qui au final sont pratiquement devenu les points forts des prods en question.

Il m’arrive également d’être confronté à un autre type de profil d’artiste : les éternels insatisfaits.

Certains beatmakers peuvent passer plusieurs semaines à ajuster le moindre détails d’une prod. Pour au final la balancer à la corbeille car elle ne parvient pas à combler leurs attentes.

Même si je comprends la démarche, je ne la valide pas. Encore une fois, tout est affaire de subjectivité, et l’opinion qu’on peut se faire sois-même de ce qu’on produit ne reflète pas forcement l’opinion générale.

Bon nombre de hit ont été réalisé grâce à des productions jugée ratée ou pas terrible par leurs compositeurs.

Ne tombez pas dans le piège de l’insatisfaction permanente ou du perfectionnisme impossible à satisfaire.

Ceci dit, si vous redoutez le jugement des autres, sachez que parfois une petite piqure a l’égo peut s’avérer très utile et engendrer des remises en questions hyper bénéfique. Il ne faut pas hésiter à se confronter au jugement pour progresser.

Nous vivons actuellement dans une époque propice à l’égocentrisme. Tout le monde veut se sentir important, avoir raison, être le meilleur.

Une vrai fabrique à monstre.

N’oubliez pas que nous, les artistes, sommes aux service des gens. Nous essayons de divertir, faire danser, penser, etc. On se doit d’être dans une optique de partage. Et même si nos œuvres contiennent des imperfections, celle-ci peuvent ne poser aucun problème.

Tachez de ne pas vous braquer à la moindre contrariété. Acceptez l’idée que votre musique ne pourra pas plaire à tout le monde; qu’elle contient des particularités que certains percevront comme des défauts, alors que d’autre crieront peut être au génie.

Sur cette petite réflexion, je vous souhaite une bonne journée!

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